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Les temps forts de 2021

 

Entre décisions difficiles et moments d’enthousiasme, 2021 a été une année riche pour l’association des Mampreneures. Rétrospectives à travers quelques temps forts.

Le projet ambitieux

L’association fête cette année ses dix ans d’existence. Une réflexion est en cours depuis quelques mois déjà: comment allons-nous marquer le coup, au milieu de cette pandémie qui rend toute organisation d’un événement festif d’envergure particulièrement chaotique? Odile, membre du comité en charge du jubilé, réunit quelques membres pour un brainstorming. En ressort, noyée dans les idées d’activités “Covid-compatibles”, la suggestion d’un cadeau pour les membres sous forme de livret-rétrospective de l’association. La proposition éveille de l’intérêt, mûrit, divise un peu au sein du comité. Comme de l’argile, cette idée est malaxée, modelée, remise en boule, transformée, pétrie de mains en mains.

Le 12 mars, un groupe de 8 membres se réunissent. A travers leur enthousiasme et leurs expertises variées (de la rédaction au graphisme, en passant par la recherche historique, les domaines financiers et juridiques et bien sûr la gestion de projet), elles transforment le germe d’idée en projet fou et viable: écrire un livre sur la vie de maman entrepreneure en Suisse. Du “petit livret comme cadeau”, on est passé à un vrai livre qui aborde la place de la femme sur le marché du travail, les motivations à devenir maman entrepreneure, les challenges et les  succès qui découlent de ce choix, et l’influence qu’on porte sur l’évolution des formes de travail.

Evidemment, l’envergure du projet n’est plus le même, et le délai de réalisation a augmenté en conséquence. Le livre est en cours de rédaction et sera publié dans une année.

Le flop

Après des mois d’événements en ligne, le soleil brille à nouveau et les mesures sanitaires s’assouplissent. C’est avec joie que nous programmons trois rencontres physiques: deux MamLab orientés compta et marketing et un MamEvent pour accueillir les nouvelles membres. Ces événements sont généralement prisés et se remplissent sans problème. Pas là.

Le MamLab compta s’est fait à trois (intervenante comprise!), la rencontre des nouvelles s’est transformée en tête à tête dans un resto entre deux membres qui se connaissaient déjà (très sympathique moment par ailleurs!), et le MamLab marketing a été annulé en dernière minute pour éviter de se retrouver à deux dans une salle de 200 mètres carrés…

Comme avec tout ce qu’on met en place en tant qu’entrepreneure, l’important est d’observer ce qui marche, comprendre ce qui ne marche pas, adapter et continuer. Il est ressorti de cet épisode un sondage qui montrait que le virtuel était quand même bien pratique (pour notre agenda entre autres) et que les rencontres physiques étaient nécessaires et manquaient. Sic!

Qu’à cela ne tienne: l’année prochaine, tous les MamLab seront accessibles depuis chez soi, et les MamZen offriront une opportunité mensuelle pour se rencontrer physiquement en toute sécurité et combleront un besoin trop souvent négligé: le ressourcement par le grand air.

L’audace

Une association est comme une entreprise à but non lucratif. Elle a un public cible, une palette d’offres, des membres qui font office de clients, un budget à équilibrer. Et comme pour toute entreprise, ces éléments sont mouvants et évoluent au fil du temps. Parfois leur évolution est harmonieuse, d’autres fois des décalages s’opèrent et menacent de faire chavirer le bateau.

C’était le cas de l’association cette année. L’évolution de l’image et des offres au fil de cette décennie d’existence n’a pas été accompagnée par un équilibrage en temps réel du budget, qui commençait sérieusement à voir rouge. De plus, tant le positionnement que la valeur apportée étaient en décalage avec les tarifs pratiqués. Une adaptation s’imposait.

Qui aime les augmentations? Les salariés, mais certainement pas les clients. Dans une entreprise réelle, la direction fixe ses tarifs et les clients n’ont pas vraiment leur mot à dire. Ils peuvent évidemment cesser d’être clients, mais c’est tout. Dans une association, ce sont les membres-clients qui valident les tarifs et paient ensuite. Alors forcément, faire passer une adaptation des cotisations – certes justifiée mais néanmoins drastique – demande de l’audace. De l’audace et de la transparence.

Lors de l’assemblée générale cet automne, Valérie en charge de la trésorerie de l’association, a mené de main de maître une discussion audacieuse et transparente, qui a aboutit à un soutien à 80% pour l’adaptation des cotisations. Comme quoi, quand on avance avec le coeur, toutes les difficultés peuvent être surmontées.

Les fiertés

C’est avec beaucoup de fierté que nous bouclons cette année 2021 avec 25 nouvelles membres, 290 participantes aux 40 événements, des dizaines de réponses soutenantes à chaque sollicitation dans le groupe privé Facebook, et 30 intervenants qui ont offert leur temps et leur expertise à notre communauté et contribué grandement à l’excellente qualité de notre offre. Merci à (dans l’ordre chronologique) Joëlle Dey-Boada, Natacha Jaquier, Sarah Genequand Miche, Valérie Jornod, Nadine Dick, Julia Litzén, Aline Palese, Kathleen Druart, Vanessa Longino, Marial Vout, Isaline Mülhauser, Yannick Burki, Laurence Zaied, Jessica Ingargiola, Magaly Mathis, Johana Vantherot Eidam, Marianne Baertschi, Emilie Pralong, Sarah Santacroce, Odile Niederhauser, Eric Bertin, Nicole Crausaz Jung, Mélanie Ruffier, Stéphane Abry, Isabelle John, Sacheen Sierro, Delphine Gay Rauch, Camille Boucarut, Mathilde Roch et Eva Gallaz.

A l’année prochaine pour de nouvelles aventures!

Cet article a été rédigé par Joëlle Dey-Boada.

Multi-entrepreneure, Joëlle a à coeur d’inspirer les femmes à devenir des leaders authentiques et puissantes pour contribuer pleinement à la création d’un monde meilleur.

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