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A la suite de l'Assemblée générale de fin septembre, une nouvelle secrétaire générale a été nommée, elle se présente dans ces quelques lignes.

Oser l’authenticité

Se montrer toujours forte, être une « warrior », imperturbable et toujours au top, ça vous parle dans votre quotidien de femme, de maman et d’entrepreneure ? Que ça soit aux yeux de nos enfants, de notre cercle privé proche ou de nos partenaires professionnels, nos clients ou nos prospects, nous nous mettons souvent la barre bien haute ! Et les fenêtres pour souffler, pour lâcher les vannes et se laisser traverser par tous les sentiments naissants qui ne demandent qu’à exister pour mieux disparaître sont bien rares. Ou tout du moins, la place que nous leur laissons se voit bien souvent diminué au moment où c’est juste « trop » et que nous n’avons pas d’autre choix que de « subir » l’explosion – ou l’implosion !

Le droit de se plaindre

« Le droit de se plaindre » : un nouvel atelier proposé et animé par Camille Boucarut le 15 janvier dernier, vient ouvrir un nouvel horizon. Derrière ce titre atypique, qui, au premier abord, peut évoquer la surprise (« Ha bon ?! On a le droit ? »), voire un mouvement de repli (« Ho non, ce n’est pas pour moi, je ne suis pas une personne négative qui se plaint, moi ! »), se révèle en réalité une expérience humaine inattendue.

Il s’agit ici de déposer les fardeaux, de partager tout ce qui est difficile, de mettre des mots sur les aspects de notre vie professionnelle – mais aussi personnelle si on le souhaite – qui représentent un défi, qui nous impactent particulièrement et nous demandent de redoubler d’efforts. Au-delà d’un cercle de femmes soutenant, c’est un véritable espace qui est offert aux émotions, aux ressentis, et finalement au plus profond de l’humain dans toute son authenticité. L’exercice qu’a proposé Camille aux participantes s’adressait aussi bien à celle qui s’exprimait qu’à celles qui l’écoutaient. Raconter son histoire du moment, ses douleurs, ses limites, ses difficultés dans un cadre bienveillant et sécurisé, c’est poser ses valises, se libérer, mais aussi avoir le courage de se montrer « vrai » et vulnérable. En face : écouter en silence, sans réaction, sans jugement. Puis – si et seulement si – l’oratrice y consent, chacune va lui exprimer ce qu’elle a ressenti en l’écoutant et c’est tout. Pas de conseil ni de pitié, mais un reflet, raconter en retour vers quelle partie de nous-même l’histoire de l’autre nous a retranchées.

Place à l’émotion

L’émotion était parfois plus forte chez celles qui écoutaient que chez celle qui parlait, les yeux se sont parfois mouillés à l’écoute des intenses situations des autres. Mais bien plus parce que l’histoire racontée nous a touchées en tant que femme, mère, professionnelle, et qu’elle nous a renvoyées à nos propres vécus ou sentiments. Quand la scène de la vie nous malmène, avoir le droit à des coulisses où se montrer dans ses faiblesses, dans ses limites, dans ses épuisements, et accueillir celles des autres, en leur offrant une écoute attentive, avant de retourner chacune dans la danse de la vie, quelle bulle précieuse !

Finalement, oser l’authenticité en toute confiance nous rapproche les unes des autres, nous apprend à mieux nous connaître, mais surtout nous ouvre les yeux sur toute la richesse humaine – des autres, mais aussi la nôtre !

L’expérience sera réitérée le vendredi 31 mai à 10h.  Puis, un troisième volet – différent – sera testé pour compléter le tableau : « le droit de célébrer », le mardi 17 septembre à 10h.

Cet article a été rédigé par Marielle Savoyat

Architecte EPFL de formation, Marielle valorise les domaines liés à l’architecture, la ville, le territoire, la culture du bâti. Elle met en mots, elle relit, elle publie, elle communique, elle partage.

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